2 novembre 2021 à 02:01
Si j’ai bien compris, au nom de la transition énergétique, je devrais subir la perte d’une grande partie de mon patrimoine à cause du parc éolien de la Sonnaz inscrit au plan directeur cantonal. Ce n’est pas tout, je devrais accepter une qualité de vie fortement dégradée qui entraînerait de facto une dégradation de ma vie familiale, sociale et professionnelle.
Et le pire, c’est d’envisager les risques d’importants problèmes de santé, donc une espérance de vie remise en cause, et d’hypothéquer les chances de développement de mon enfant. Que me restera-t-il? Les yeux pour pleurer et une vie de rat de laboratoire. Je pourrai toujours me consoler en pensant qu’on sera des dizaines de milliers à en subir les conséquences puisque c’est ce que l’on prévoit pour nous dans l’intérêt de la majorité.
Aujourd’hui, après vingt ans de pratique éolienne, nos élus n’ont plus l’excuse de l’ignorance. Serait-ce l’émergence d’une nouvelle éthique et d’un remaniement en profondeur de la morale, un canton prêt à sacrifier en silence et en toute conscience une partie de sa population pour le confort du reste des citoyens?
Didier Staudinger,Courtaman
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