L’imposition individuelle des couples et familles fait débat au parlement. Les arguments mis en avant par le gouvernement sont d’une part l’égalité de traitement entre contribuables, indépendamment de l’état civil, d’autre part le souci de faire baisser la charge fiscale sur le conjoint au revenu le plus bas, en le dissociant du revenu le plus haut. La baisse de la charge fiscale subséquente devrait inciter le conjoint au revenu le plus faible – majoritairement les femmes – à augmenter sa participation au marché du travail. Ces arguments – égalité et croissance – font mouche auprès des sensibilités politiques et sociétales différentes, ce qui permet d’entrevoir des alliances inattendues au moment du vote.