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Opinion. Le scénario du pire au Moyen-Orient


Francis Piccand enseignant universitaire en relations internationales, ancien conseiller politique pour la région Moyen-Orient/Afrique du Nord au DFAE

Francis Piccand enseignant universitaire en relations internationales, ancien conseiller politique pour la région Moyen-Orient/Afrique du Nord au DFAE

26 août 2024 à 12:09

Temps de lecture : 3 min

La guerre entre Israël et le Hamas a fait, depuis octobre dernier, plus de 40 000 morts côté palestinien et près de 1200 victimes côté israélien, majoritairement des civils, tous bords confondus. La diplomatie internationale a eu beau s’activer en vue d’un accord de cessez-le-feu pour que s’arrêtent les bombardements aveugles à Gaza et que les otages israéliens retenus par le Hamas soient libérés, rien n’y a fait jusqu’ici. La mission de paix, effectuée dans la région le 19 août par le secrétaire d’Etat américain Blinken (la 9e depuis 10 mois), n’a rien donné: Tel-Aviv pose comme condition le maintien de patrouilles israéliennes dans la zone stratégique à la frontière entre Gaza et l’Egypte, inacceptable pour le Hamas qui réclame un retrait militaire total d’Israël de la bande de Gaza ainsi qu’un cessez-le-feu permanent, ce dont Netanyahou ne veut pas entendre parler, du moins jusqu’à l’élimination du Hamas.


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