En menant des investigations au sujet des jetons de présence du secrétaire général de la ville de Bulle, La Liberté a fait son devoir: rechercher la vérité. Il y va de son crédit et de sa responsabilité, estime son rédacteur en chef François Mauron.
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6 décembre 2024 à 16:22, mis à jour à 17:08
L’affaire Raoul Girard, qui agite Bulle depuis un bon mois, questionne également le rôle de la presse. Le chef-lieu gruérien, on le sait, est pris dans une tourmente politique, relative à la rémunération touchée par son secrétaire général comme administrateur de Gruyère Energie (Gesa). Selon une décision du Conseil communal restée lettre morte, l’homme aurait dû reverser ses jetons de présence à la commune. Or il les a gardés pour lui. L’exécutif bullois a par la suite entériné cet état de fait, le syndic Jacques Morand expliquant que le montant en question (64 000 francs) correspondait peu ou prou aux heures supplémentaires effectuées par Raoul Girard pour le compte de Gesa.
A peine le nouvel accord négocié avec l’UE a-t-il été présenté qu’il a fait l’objet d’une rafale de critiques. Qu’elle le veuille ou non, la Suisse a pourtant une communauté de destin avec l’Europe, estime François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.
