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Opinion. La Suisse et l’après-Bürgenstock

Selon le rédacteur en chef de La Liberté, François Mauron, la conférence pour la paix en Ukraine organisée par la Suisse ne débouchera sur rien de concret. D’une certaine manière, elle force la Confédération à choisir son camp.

Répondant à une demande de l’Ukraine, la Suisse organise un sommet pour la paix au Bürgenstock (NW) le week-end prochain.Keystone

François Mauron

François Mauron

10 juin 2024 à 16:00

Temps de lecture : 3 min

La Suisse s’est lancée dans une étonnante aventure diplomatique en organisant, le week-end prochain, un sommet pour la paix en Ukraine au Bürgenstock (NW), palace dominant le lac des Quatre-Cantons. Cela nous replonge un siècle en arrière, lorsque notre pays, du haut de sa neutralité, abritait des conférences réunissant les hommes d’Etat du Vieux-Continent qui négociaient longuement pour finalement signer des traités comme les accords de Locarno (1925), dans l’optique de garantir la paix et la sécurité en Europe.