Jacques de Coulon
Aujourd’hui à 14:56
A Munich, lors de la Saint-Valentin, le vice-président américain Vance prononce son divorce avec Dame Europe. Les démocraties libérales du Vieux-Continent basées sur l’Etat de droit sont sommées de s’aplatir devant un ultralibéralisme consacrant la loi du plus fort. J. D. Vance veut nous imposer une conception trompeuse et antisociale de la liberté, synonyme d’expression débridée et de dérégulation. Il reproche à l’Europe d’encadrer la liberté de parole et de ne pas assez prendre en considération les partis d’extrême droite, comme l’AfD en Allemagne. Mais peut-on tout dire et tout accepter, en laissant agir à leur guise des mouvements niant nos principes démocratiques? Suis-je libre d’énoncer des propos racistes, voire néonazis sur un réseau social comme X? Non, car cette pseudo-liberté détruit le lien communautaire.