Eric Burnet, La Corbaz
20 février 2024 à 13:10
La Liberté du 9 février nous le révèle, le chantier de la caserne de Drognens accuse un retard. L’armée parle, entre autres travaux prévus, d’une halle de 1400 m2 pour instruction sur «engins à fourche» (élévateurs et autres engins de manutention, ndlr). Pour ceux qui ont vécu Drognens 1980 et son école de recrues, ces engins ne peuvent être que des vélos militaires…
Tout est remonté d’un coup. Les fameux bataillons cyclistes, derniers en Europe, élite d’une armée de près de 300 000 hommes mobilisables dans le temps d’imprimer des ordres de marche et de les poster. De quoi faire pâlir d’envie, de nos jours, des stratèges plus à l’est. Mobilisés le lundi, le mardi déjà au bord du Rhin, prêts à envoyer des roquettes sur des chars du Pacte de Varsovie dûment identifiés sur nos livrets d’instruction.
Les cyclistes reviennent: imaginons des vélos électriques modèle 2024, ordinateurs de bord, GPS, drones embarqués, armes légères. Rien à voir avec la «machine» – on ne devait pas dire vélo – de 1905 (23 kg, une vitesse). Trois cents jours de selle environ sur la machine, la patrie reconnaissante nous octroiera-t-elle, malgré le non du Conseil fédéral, une 13e rente AVS en 2025, pour nos 65 ans? Ueli Maurer, ancien chef de bataillon cycliste, ne s’est pas manifesté sur ce sujet.
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