Alizée Rey, députée PS, Villars-sur-Glâne
26 février 2024 à 02:10
Ces dernières années, la majorité de droite qui est au pouvoir tant au Conseil fédéral qu’au parlement n’a pas cessé de baisser les prestations de l’AVS. Après l’augmentation de l’âge de la retraite pour les femmes, le Conseil fédéral propose de supprimer les rentes de veuves dans certaines situations. Plus récemment, la majorité de droite de la commission parlementaire chargée de la sécurité sociale propose, elle, de supprimer les rentes pour enfants de l’AVS.
En parallèle, les opposants à la 13e rente AVS nous disent qu’il faut des mesures ciblées pour les personnes qui ont réellement besoin de soutien et qu’il faut le faire par le biais des prestations complémentaires. Or, la réforme des prestations complémentaires votée par ces mêmes opposants est entrée en vigueur au début de l’année et a eu pour conséquence pour beaucoup de personnes une diminution du montant, voire une suppression de ces prestations.
Dans un contexte où tout augmente et où le pouvoir d’achat se réduit comme peau de chagrin, quelles solutions pour nos aînées, aînés et les générations futures? Nous ne pouvons pas rester passifs face à cette situation. Le 3 mars, nous voterons sur les retraites et pouvons donner un signal fort sur l’avenir que nous voulons pour notre AVS. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Voulons-nous travailler plus longtemps pour obtenir une AVS «low cost»? Ou voulons-nous une AVS forte qui permette à nos aînés et aux générations suivantes de vivre dignement après une vie de dur labeur? Pour moi, la réponse est claire et je voterai oui à la 13e rente AVS.
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