Lionel Mayerat, Seiry
27 septembre 2023 à 23:05
Je suis de ceux qui essaient de participer à la protection de la planète en venant travailler à Givisiez depuis Estavayer en transports publics. Mais voilà, c’est peut-être bientôt terminé.
Tous les jours, les CFF arrivent avec trois minutes de retard à Givisiez et le bus TPF avec une minute d’avance, et ce quel que soit l’horaire. Nous avons quatre minutes pour rejoindre l’arrêt du bus, ce qui est juste, juste, mais correct sur le papier, mais c’est compter sans le retard ni le temps de trajet nécessaire entre la gare et l’arrêt du bus via un magnifique chemin en colimaçon qui prolonge drastiquement le temps à pied. Allez, un petit footing matinal en costard, top!
Je ne parlerai pas ici des personnes à mobilité réduite! Résultat: le bus part systématiquement au nez et à la barbe des usagers, le prochain étant 30 minutes plus tard! Cerise sur le gâteau, arrêt du bus sordide, sans moyen de se protéger de la pluie au milieu d’une zone industrielle sans lumière, ça fait rêver non?
Bref, il suffirait de décaler l’horaire du bus de dix minutes, mais apparemment c’est trop demander. Est-ce la façon d’encourager les centaines de personnes qui travaillent dans la zone industrielle de Givisiez de laisser le véhicule personnel? On est loin du compte.
Le pire, c’est qu’on paie cher nos abos pour arriver en retard au travail. Customer journey (expérience client), on en parle? Au-delà du confort personnel, c’est une réalité qui, en période électorale, devrait faire réagir nos élus, non? Prennent-ils les transports publics, eux?
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