Chantal Pythoud-Gaillard, députée PS, Bulle
2 octobre 2023 à 20:35
La hausse de primes annoncée le 26 septembre marque l’échec d’un système d’assurance-maladie socialement inacceptable qui donne un pouvoir démesuré et désastreux aux assurances dont notre santé n’est pas la préoccupation. La multiplicité des caisses-maladie ayant finalement la même mission est totalement absurde et ne fait qu’occasionner des coûts inutiles.
Chaque année, les changements de caisse-maladie – rendus inévitables par le système – coûtent des centaines de millions aux assurés. Que dire des dizaines de millions financés par nos primes pour des campagnes publicitaires vides de sens et des démarcheurs téléphoniques arrogants? Que dire des salaires astronomiques des directeurs de ces caisses, des membres de leurs conseils d’administration?
Ce 22 octobre nous avons le choix. Nous pouvons poursuivre avec des assurances pour qui notre santé représente un business et qui n’hésitent pas à arroser gracieusement certains parlementaires de droite pour défendre leur lobby. Cependant, nous pouvons aussi bâtir un autre système, plus efficace et plus juste.
A court terme, nous devons agir, et c’est une urgence, pour qu’aucun ménage n’ait à dépenser plus de 10% de son revenu pour payer ses primes. A moyen terme, nous devons instaurer une caisse unique publique où les assurés paieraient des primes en fonction de leur revenu. Personne ne devrait renoncer à des soins pour un motif économique.
Parce que le Parti socialiste est le grand architecte de ces propositions et de ce changement de cap nécessaire, ma voix ira à ses candidats le 22 octobre.
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