Benoît Rey, La Tour-de-Trême
22 février 2024 à 14:10
Désolé de casser l’ambiance. Une piqûre de rappel historique sur le conflit en cours au Moyen-Orient s’impose, s’agissant du Hamas, cette organisation terroriste qui tient le bas des fossés à Gaza. Assassinats de civils et prises d’otages comme marques de fabrique. Lisons la charte du Hamas, programme religieux et politique datant déjà de 1988. Fondé sur l’islam, le Hamas prône l’avènement d’un Etat théocratique.
Donc, il mène la guerre sainte (djihad) contre l’invasion sioniste et Israël qui a foulé aux pieds la terre des musulmans. Il œuvre à planter l’étendard de l’islam sur toute parcelle de la Palestine. Aucune négociation n’est possible, ni processus de paix: cette terre est islamique pour toutes les générations, jusqu’à la résurrection (?). Renoncer à la Palestine, c’est renoncer à l’islam. Guerre à l’ennemi juif qui est sur la brèche dans les médias et qui agit par l’intermédiaire d’organisations comme Rotary et Lions, le plan des Juifs étant de s’étendre du Nil à l’Euphrate… L’éducation des jeunes est à l’avenant: elle vise une étude conscientisée de l’ennemi, de ses ressources matérielles et humaines.
Effarent, non? Même si le Hamas cherche à arrondir les angles (avec sa charte révisée en 2017) selon la théorie coranique de la dissimulation (taqiya). Mais, gardant sa foi en la destruction d’Israël, il veut gérer la résistance en termes d’escalade et de désescalade en diversifiant les moyens et méthodes de lutte. Les massacres du 7 octobre ont été l’illustration de cette tactique nouvelle, bien loin de la guerre des pierres (intifada).
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