Henri Brünisholz, Oberried
26 février 2024 à 13:35
En ce début d’année 2024, l’AVS occupe à nouveau le devant de la scène. Les citoyennes et citoyens de ce pays sont appelés à se prononcer pour ou contre une 13e rente, ainsi que de l’âge donnant droit à l’AVS. Ce 13e versement n’est qu’une adaptation au renchérissement de la vie, qui depuis des années n’a pas été compensé. Les joyeux rentiers du Conseil fédéral sont sortis de leurs retraites dorées, pour dire tout le mal qu’ils pensent du fait de mettre un peu de beurre dans les épinards des aînés. Argumentant voler au secours des familles modestes. Il y en aurait probablement moins, s’ils s’en étaient préoccupés durant leurs mandats.
Selon eux, des centaines de milliers de personnes vont dans un proche avenir prendre leur retraite. Encore ces boomers, cause de tous les maux. Les cotisations sociales versées, par ces centaines de milliers de personnes et leurs employeurs durant 40 à 45 ans, ils en parlent? Quant au 1 point de TVA, lorsqu’il est versé à l’AVS, ce n’est pas un impôt, c’est une épargne vieillesse.
Dans les années où ces bien-pensants étaient aux manettes du pays, certains prônaient les vertus de l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne. Sachant que le taux minimal de TVA imposé par l’UE est de 15%, nous ne les avons pas entendus se soucier de l’impact que cela aurait eu sur le pouvoir d’achat des familles modestes.
Enfin, lorsqu’on est jeune, il est aisé de vouloir relever l’âge de la retraite. A ceux qui seront remerciés à l’aube de la soixantaine, l’horizon 66 leur paraîtra aussi long que la célèbre route du même nom. Pensez-y. Je voterai une fois oui et une fois non.
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