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Camille Meyer, Fribourg
11 juillet 2024 à 11:31
L’actualité du football est à l’Euro. Celle du football régional est en pause. Un article récent («Ce terrain est une place de jeux», La Liberté du 24 juin dernier) m’a grandement interpellé et fortement irrité, tant la situation décrite est inacceptable. Cela fait maintenant quarante-trois ans que le FC Schoenberg (FCS) a été officiellement admis par l’Association suisse de football (ASF). Et le club (22 équipes et 300 joueurs, dont une majorité de juniors) ne dispose toujours pas d’installations correctes (terrains et vestiaires).
Tout frais président du club (1986), j’avais sollicité un entretien avec M. Dominique de Buman, nouveau conseiller communal chargé des sports. J’exposai la situation du club et rendis l’élu attentif au fait que le futur chantier du pont de la Poya pourrait être une opportunité pour doter le club d’installations indispensables. Depuis lors, différentes personnes ont eu charge du dossier, la majorité politique a changé. Résultat: quasi rien, nada, zéro… comme un match nul sans vraies occasions, décevant!
Le FCS paie-t-il le fait que le quartier n’a eu et n’a que peu d’élus influents? Les politiciens ont-ils conscience du rôle social, intégratif (mot à la mode) de ce club du quartier le plus populeux de la ville de Fribourg? Le FC Fribourg d’alors fut le plus actif et sournois dans l’opposition faite par les autres clubs de la ville. Il doit céder sa place de premier club de la capitale cantonale. Il est des retours de manivelle qui sont bien mérités! L’actuelle majorité politique saura-t-elle enfin prendre le jeu en main pour changer cette situation inique? Balle au centre, on la joue offensif, on en reparle quand?
Le syndrome helvétique, très répandu chez les députés: s’occuper de trois fois rien, et de multiples façons, quelque vent administratif, suivant les saisons. Inutile de dresser la liste de ces enfantillages, en commençant par le respect ou non de la sa...
