Patricia Papaux, Marly
5 janvier 2024 à 14:05
A la suite de l’Opinion de M. Thalmann («Cet offensant bonheur…», 30.12.2023), psychologue, permettez-moi de donner mon point de vue. Comment peut-on nous demander de cacher, voire de dire le contraire, sous peine de blesser quelqu’un, que nous sommes heureux. Au contraire, dire que le bonheur existe et l’exprimer peut redonner espoir à des personnes qui vivent des situations difficiles, cela leur donnera du courage pour affronter leur détresse, tout en sachant qu’un jour le soleil brillera pour elles aussi.
Dire que l’on est heureux ne signifie pas que l’on se moque des malheureux, mais exprime plutôt notre reconnaissance à ce que l’on vit, à ce que l’on a réussi à surmonter. Cela peut leur donner une envie d’y croire. Est-ce que les personnes qui s’offusqueraient d’un tel propos ont-elles déjà essayé d’être heureuses, ou se contentent-elles de s’indigner?
Etre heureux, c’est savoir se contenter de peu: une belle rencontre, admirer le coucher de soleil, entendre le chant des oiseaux, recevoir ou donner un sourire et, par ce simple sourire, voir des étoiles dans les yeux de celui ou celle qui l’a reçu.
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