Marius Magnin, Sâles
22 février 2024 à 17:25
Les opposants à la 13e rente AVS par année prétendent que cette option serait préjudiciable principalement aux classes inférieure et moyenne. Cherchez l’erreur! Cette affirmation boiteuse m’a incité à mieux comprendre, par les chiffres, la réalité évidente de la situation qui se présente à tous les citoyens et citoyennes. Je vais donc tenter de prouver le contraire, au moyen des données suivantes. Selon les chiffres officiels, le coût de l’opération dès 2030 nécessiterait une hausse des cotisations paritaires avec l’employeur: soit 0,8%, donc 0,4% pour l’employé.
Exemple A: pour un salaire brut annuel de la classe inférieure, y compris le 13e, de 48 000 francs, le coût annuel serait de 192 fr. (48 000x0,4%). Pour une durée de quarante ans, le coût total se monterait à 7680 fr. En estimant une rente moyenne de 2200 fr. par mois et une espérance de vie de huitante ans, dès 65 ans le supplément dû à la 13e rente serait de 33 000 fr. (2200x15). Résultat: le bénéfice réel serait donc de 25 320 fr.
Exemple B: pour un salaire brut moyen de 78 000 fr. Le coût serait de 312 fr. par an. Soit sur quarante ans 12 480 fr. Résultat: le bénéfice réel serait de 20 520 fr.
Exemple C: pour un salaire brut de capitaine d’industrie de 350 000 fr. (estimation moyenne), le coût serait de 1400 fr. par an. Soit pour l’ensemble des quarante ans de carrière: 56 000 fr. Dans ce cas, ce directeur paierait 23 000 fr. de participation à sa 13e rente.
Les arguments des opposants en prennent un coup! D’autant plus que l’incidence sur les impôts est faible. Mon vote le 3 mars, tout en étant hors parti: deux fois oui, y compris au report à 66 ans de l’âge de la retraite!
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