Courrier des lecteurs. Il faut être responsable pour s’occuper d’un chien
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Anne-Françoise Bussard, Prez-vers-Noréaz
26 juillet 2024 à 12:25
Je reviens sur les chroniques de Jean-François Haas (Mot de la fin du 21 juin dernier, «Ceux qui veulent tout, tout de suite») et d’Angélique Eggenschwiler (20 juillet, «Le fichu camp de ceux qui se taisent»), que je remercie vivement, concernant la population des chiens et leurs conditions d’existence qui se détériorent malgré les cours obligatoires, qui devraient motiver les détenteurs à se responsabiliser. Prendre en charge un chien est une tâche importante. A midi, j’observe souvent de pauvres bêtes courir derrière leur maître pressé, sans même pouvoir lever la patte pour uriner. Certains sont enfermés tout le jour dans les appartements. D’autres, lors de leurs sorties, sont brutalisés.
Pendant la pandémie de Covid, combien d’animaux ont été adoptés à la Société protectrice des animaux (SPA) et, une fois passé le creux de la vague, ont été renvoyés au point de départ, jetés comme des vieilles chaussettes? En ce qui concerne les maltraitances, il suffit de lire les comptes rendus des associations de protection des animaux. Les autorités encaissent des montants substantiels d’impôts pour la détention des chiens, ces sommes devraient à mon avis servir à optimiser les campagnes en faveur des animaux et soutenir les refuges. D’ailleurs, je souhaite que l’on freine le commerce des chiens.
Envahis d’activité de toutes sortes aujourd’hui, nos concitoyens n’ont pas le temps et la patience de prendre en charge un chien, «objet» de compensation dans leur vie effrénée et de fuite en avant, les yeux rivés sur leur portable. Heureusement, je rencontre des propriétaires qui organisent leur vie en fonction de leur ami à quatre pattes.