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Courrier des lecteurs

Il est temps de revaloriser les professions de la santé


Chantal Pythoud-Gaillard, députée PS, TRM, Bulle

Chantal Pythoud-Gaillard, députée PS, TRM, Bulle

Aujourd’hui à 14:45

Temps de lecture : 1 min

Dans notre canton, les professions au bénéfice d’un bachelor issu des hautes écoles, comme les enseignants primaires, les éducateurs, les assistants sociaux, sont placées en classe 18. Par contre, les professions du domaine de la santé, d’un niveau de formation égal avec un bachelor HES (infirmières et infirmiers, techniciennes et techniciens en radiologie TRM, physiothérapeutes, etc.) demeurent en classe 17. La différence entre la classe 18 et 17 représente en moyenne plus de 3600 francs par année.

Une cause historique? Les soins ont longtemps été prodigués bénévolement par des religieuses portant l’image de la vocation. Le «régent» était considéré comme le personnage principal du village après le curé. Une cause de genre? Une majorité de femmes exercent dans les soins, un salaire jugé «accessoire».

Aujourd’hui, ces principes sont révolus. Il est temps de valoriser les professions du domaine de la santé et de concrétiser la reconnaissance de ces métiers exigeants autrement que par des applaudissements. Les besoins en personnel ne feront qu’augmenter. La pénurie nous guette. Les conditions de travail doivent être améliorées pour la contrer.

La fonction de TRM vient d’être réévaluée. Le résultat est ressenti comme une mauvaise farce, du mépris! Les points de certains critères ont été abaissés, alors que les exigences, les responsabilités, les cadences, n’ont cessé d’augmenter. La méthodologie de l’évaluation questionne!

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