Erika Schnyder, Ian Peiry, ex-co-prés. comité contre la fusion du Grand Fribourg
29 février 2024 à 13:10
Le 26 septembre 2021, six des neuf communes du périmètre de fusion du Grand Fribourg rejettent à une large majorité l’idée de ce mariage XXL avec l’orgueilleuse capitale. Une des principales craintes des neinsager? La peur d’être mangés tout cru par Fribourg-la-dictatrice. Et pourtant moult promesses du «mieux-vivre-ensemble» avaient été articulées pendant la campagne.
De la poudre aux yeux? Lors du dernier Conseil général de la ville, les élus ont été amenés à se prononcer sur la possibilité d’offrir la première heure de parking aux automobilistes, afin de remonter le moral des commerçants et de mettre un peu de beurre dans les épinards des restaurateurs (La Liberté du 21 février, «Fribourg votera sur le parcage»). Résultat couru d’avance: un grand niet de la majorité bien-pensante. Soit, le peuple tranchera.
Mais quelle arrogance dans les propos du syndic, qui n’hésite pas à traiter des villes d’importance cantonale tels Estavayer, Guin ou Payerne de «petites bourgades situées dans un environnement rural»! Quel mépris de la gauche pour les habitants de la campagne, ceux de Ferpicloz apprécieront (et reviendront le boire, leur café, ou peut-être pas…)!
Encore un exemple qui atteste que le peuple du Grand Fribourg a fait preuve de la plus grande clairvoyance en rejetant cette fusion à neuf. Encore une démonstration que si fusion il y avait eu, cela aurait été au son des bruits des gros sabots de Fribourg-la-Grande écrasant ses proches vassaux.
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