Pascal Pasquier, Epagny
9 juillet 2024 à 13:32
Comment trouver 100 millions de francs pour les finances du canton de Fribourg? Notre argentier estime qu’il manquera cette somme dans le budget 2025 afin d’équilibrer les comptes, et affirme que les revenus de la fiscalité cantonale ne couvrent plus les salaires (lire l’édition du 5 juillet de La Liberté, «Les finances se dégradent»).
La solution est pourtant simple: quand les recettes dépassent les dépenses, il faut diminuer ces dernières. Comment? En diminuant les salaires des conseillers d’Etat, puis des chefs de service et des hauts fonctionnaires qui effectuent erreur sur erreur (exemple: la glissière de la route cantonale Broc/La Tour-de-Trême: qui va payer cette correction?) et enfin les salaires des enseignants, qui sont actuellement mieux rémunérés que les infirmiers alors que leurs horaires de travail sont nettement moins pénibles.
Les enseignants bénéficient de treize semaines de relâche et vacances et donnent 24 à 26 heures de cours par semaine. Que font-ils durant les 15 à 17 heures restantes et pendant les huit semaines supplémentaires (à titre de comparaison, un ouvrier dispose de cinq semaines de vacances et effectue 41 heures de travail par semaine)? Je suis conscient que ma proposition sera malvenue chez certains, mais un nivellement des rétributions est à mon avis nécessaire en regard de la pénibilité des tâches. Une hausse généralisée des salaires (tous secteurs confondus) n’est en revanche pas envisageable, car elle aboutirait à une importante inflation.
Le syndrome helvétique, très répandu chez les députés: s’occuper de trois fois rien, et de multiples façons, quelque vent administratif, suivant les saisons. Inutile de dresser la liste de ces enfantillages, en commençant par le respect ou non de la sa...
