Nicolas Kolly, Chef du groupe UDC au Grand Conseil, candidat au Conseil national, Essert
20 septembre 2023 à 19:45
Benoît Rey nous avait habitués à ses courriers des lecteurs piquants, rédigés d’une plume subtile, quoique parfois un peu acerbe. Depuis quelque temps, il semble que l’UDC soit devenue la cible de ses courroux. Il ne s’agit finalement que de la rengaine habituelle quadriennale; l’UDC y est désormais habituée.
Les attaques à l’encontre de notre agriculture, mentionnant l’élevage qui serait un danger pour la planète et les cours d’eau, ainsi que les «tracteurs polluant au mazout», étaient en revanche aussi inutiles qu’inappropriées. Au contraire de ces attaques, il eût été plus adéquat de remercier nos agriculteurs pour le travail qu’ils effectuent, se levant avant le soleil pour fournir à notre population une nourriture de qualité. Merci à eux.
Pour le surplus, le programme de l’UDC n’a rien de vision «d’apocalypse». Au contraire, l’UDC, comme elle le fait maintenant depuis des décennies, a le courage d’aborder les sujets qui parfois fâchent. Par exemple, la croissance démographique exponentielle de notre pays est un sujet politique que l’on ne peut pas ignorer. Avec son initiative pour la durabilité «Pas de Suisse à 10 millions!» l’UDC provoque un débat politique indispensable si l’on ne veut pas continuer à bétonner notre pays à tout va.
Mais finalement c’est peut-être ce que veulent ceux qui font porter à l’agriculture la responsabilité de tous les maux de notre pays: la disparition des terres agricoles et, avec elles, de l’agriculture suisse.
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