«Un drame pour nos démocraties». Les dirigeants mondiaux condamnent l’attentat contre Trump
De nombreux dirigeants européens, mais aussi du reste du monde et de l’Onu, ont fait part dimanche de leur indignation après la tentative d’assassinat de l’ex-président américain Donald Trump, visé par des tirs lors d’un meeting samedi.
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Keystone
ATS
14 juillet 2024 à 10:38
L’ancien pensionnaire de la Maison Blanche a été touché à l’oreille droite. Le tireur présumé et un spectateur ont été tués, deux autres sont grièvement blessés.
Rapidement après cette attaque, des dirigeants du monde entier se sont dressés contre la violence politique et ont envoyé leur soutien aux victimes.
ONU
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné «sans équivoque cet acte de violence politique».
«Il adresse ses meilleurs voeux de prompt rétablissement au président Trump», a déclaré le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric.
Europe
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné l’attaque. «Une fois encore, nous sommes témoins d’actes de violence inacceptables contre des représentants politiques», a-t-il dit
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est dite «profondément choquée par la fusillade qui s’est déroulée durant un meeting de campagne», ajoutant: «la violence politique n’a pas sa place dans une démocratie».
Pour le président français Emmanuel Macron, «c’est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l’indignation du peuple américain».
Le nouveau premier ministre britannique Keir Starmer a fait part de sa consternation: … la violence politique sous quelque forme que ce soit n’a pas sa place dans nos sociétés et mes pensées vont à toutes les victimes de cette attaque».
Son homologue hongrois Viktor Orban a envoyé «pensées et prières» à Donald Trump «en ces heures sombres».
La cheffe du gouvernement ultraconservateur italien Giorgia Meloni a exprimé «sa solidarité» à Trump, demandant que «le dialogue et la responsabilité aient le dessus sur la haine et la violence».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également fait part de sa «consternation» et souhaité un «prompt rétablissement» à Donald Trump. «Une telle violence n’a pas de justification et aucune place dans ce monde. La violence ne doit jamais prévaloir», a-t-il ajouté.
Et Moscou a appelé Washington à faire l'«inventaire de ses politiques d’incitation à la haine» contre «Les opposants politiques, les pays et les peuples», se servant de la tentative d’assassinat pour dénoncer le soutien américain à Kiev.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a dénoncé le soutien américain à l’Ukraine, qu’elle accuse de fomenter «des attentats contre le président russe». «Peut-être vaut-il mieux utiliser cet argent pour financer la police américaine et d’autres services censés assurer la loi et l’ordre aux États-Unis?».
Amériques
«Tout le monde doit condamner» ces tirs, a déclaré le président américain Joe Biden, qui a parlé dans la soirée avec son rival à l’élection présidentielle de novembre.
Le président argentin Javier Milei a de son côté blâmé la «gauche internationale» et son «idéologie néfaste». «Craignant de perdre les élections, ils recourent au terrorisme pour imposer leur programme rétrograde et autoritaire», a-t-il affirmé.
Le dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à «condamner fermement» l’attaque contre Donald Trump.
Le gouvernement du Costa Rica a dénoncé un «acte inacceptable»: «en tant que leaders de la démocratie et de la paix, nous condamnons toutes les formes de violence».
Le président chilien Gabriel Boric a estimé que «la violence est une menace contre les démocraties et elle fragilise le vivre-ensemble. Nous devons tous la rejeter».
«Malgré nos profondes divergences idéologiques et politiques, la violence, d’où qu’elle vienne, doit toujours être rejetée par tout le monde», a souligné le président bolivien Luis Arce.
Asie
Le premier ministre japonais Fumio Kishida a appelé à «rester ferme face à toute forme de violence qui défie la démocratie», souhaitant lui aussi un «prompt rétablissement» à Donald Trump.
Son homologue indien Narendra Modi s’est dit «très inquiet». «Je condamne fermement cet incident. La violence n’a pas sa place en politique et dans les démocraties. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement», a-t-il dit.
Quant au premier ministre australien Anthony Albanese, il a qualifié de «préoccupante» cette attaque, exprimant son soulagement de savoir M. Trump sain et sauf. «Il n’y a pas de place pour la violence dans le processus démocratique», a-t-il commenté.
Des propos auxquels le premier ministre néo-zélandais voisin, Chris Luxon, a fait écho. «Aucun pays ne devrait faire face à une telle violence politique».
Le président taïwanais Lai Ching-te a adressé ses «sincères condoléances» aux victimes, estimant à son tour que «La violence politique sous toutes ses formes (n’était) jamais acceptable dans nos démocraties».
Le président philippin Ferdinand Marcos s’est déclaré soulagé que l’ancien président Donald Trump «se porte bien» après la tentative d’assassinat. «Avec tous les peuples épris de démocratie du monde entier, nous condamnons toutes les formes de violence politique. La voix du peuple doit toujours rester suprême», a déclaré Marcos.
Moyen-Orient
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a écrit que lui-même et son épouse Sara étaient «choqués par l’apparente attaque contre le président Trump «. «Nous prions pour sa sécurité et son prompt rétablissement».