Le Japon envisage d’offrir des soins médicaux «à des habitants de Gaza malades et blessés», a déclaré lundi le premier ministre Shigeru Ishiba. Samedi, cinquante malades ont été évacués de Gaza pour l’Egypte.
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ATS et AFP
Aujourd’hui à 05:06, mis à jour à 08:28
M. Ishiba répondait à un parlementaire qui demandait si un plan comme celui qui avait permis d’accueillir une poignée de réfugiés syriens en tant qu’étudiants en 2017 pourrait être une solution pour aider les habitants de Gaza. «Nous envisageons de lancer un programme similaire pour Gaza et le gouvernement s’efforcera de réaliser ce plan», a déclaré Ishiba.
Le premier ministre a ajouté que des opportunités d’études pourraient également être offertes aux habitants de Gaza, territoire palestinien sous fragile cessez-le-feu depuis le 19 janvier et durement éprouvé par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.
Samedi, 50 malades ont été évacués de Gaza pour l’Egypte via le passage de Rafah, ouvert pour la première fois depuis qu’Israël en a pris le contrôle en mai 2024, selon le ministère de la santé du Hamas.
A Tokyo, le plan discuté diffère de la politique d’asile du pays, qui a longtemps été réticent à accepter les demandes. En 2023, le Japon, quatrième économie mondiale, a accepté 1310 demandeurs d’asile, soit moins de 10% des 13’823 candidats.
Dans un programme différent à la fin 2024, l’archipel avait accueilli, sous le statut d’étudiant, 82 Syriens «reconnus comme réfugiés par le haut-commissariat pour les réfugiés (HCR)», a indiqué à l’AFP un responsable du ministère des affaires étrangères en charge des programmes d’aide.
Ce programme visait à former de hauts dirigeants dans le cadre de la politique japonaise d’aide extérieure, selon ce même responsable.
Le président américain, Donald Trump, doit accueillir mardi à la Maison Blanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, peu après l’annonce par Israël de l’envoi d’une délégation au Qatar pour la poursuite des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza.
