Proche-Orient. L'ONU et la Suisse contre tout déplacement forcé de Palestiniens
L'ONU et la Suisse sont opposées à tout déplacement forcé de Palestiniens, comme le propose le président américain Donald Turmp dans la bande de Gaza. "Les voix de la raison doivent prévaloir", a dit mercredi le haut commissaire aux droits de l'homme à Genève.
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ATS
Aujourd’hui à 17:50, mis à jour à 17:58
Toute annexion de la Cisjordanie ou évacuation forcée de la bande de Gaza "pourrait menacer la paix et la sécurité des Palestiniens et des Israéliens, de même que celles de la région", a affirmé Volker Türk devant le Conseil des droits de l'homme. "Nous devons résister à toute normalisation d'attitudes légales", a-t-il encore dit.
Le déplacement forcé de populations est "interdit par le droit international humanitaire", a rappelé de son côté une représentante de la mission suisse à l'ONU à Genève. Comme le haut commissaire, Berne est aussi très préoccupée par l'intensification des violences et par les destructions des infrastructures en Cisjordanie. Une attitude aggravée selon elle par l'attitude des colons israéliens.
Aussi bien M. Türk que la Suisse ajoutent que les parties au conflit doivent appliquer "entièrement" l'accord de cessez-le-feu de janvier dernier. Le Hamas et Israël doivent négocier la seconde phase de cet arrangement.
Et le haut commissaire de répéter ses demandes de libération de tous les otages israéliens, de même que celle des détenus arbitraires palestiniens. La représentante de la mission suisse s'est, elle, dite "alarmée" par les images de remise des dépouilles d'otages par le Hamas et par les récentes explosions de bus en Israël.