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Lotos fribourgeois. les bons d'achat doivent-ils être considérés comme du cash?

Le canton doit revoir sa façon d’appliquer la loi fédérale pour les lotos en bons de grands distributeurs

Les espèces sonnantes et trébuchantes ont disparu de la majorité des lotos fribourgeois. © CHarly Rappo

Julie Rudaz

Julie Rudaz

8 septembre 2023 à 12:25

Temps de lecture : 1 min

Loi sur les jeux d’argent » Très attendu par les organisateurs de lotos, le concept mis en place en début d’année pour leur permettre de proposer des lots en espèces peine à séduire. Dans les districts de la Veveyse, de la Glâne, du Lac et de la Singine, aucune autorisation n’a été délivrée. «En Sarine, nous n’avons reçu que deux demandes, sur un total d’environ 200 lotos», indique Patrick Nicolet, lieutenant de préfet. Seules la Gruyère et la Broye se démarquent, avec 24 et 22 demandes. Et pour cause: ce sont dans ces districts qu’officient les deux organisateurs à l’origine du concept validé par la conférence des préfets et la police cantonale du commerce.

Partout ailleurs, ce sont les lotos tombolas, avec lots en nature, qui animent les fins de semaine. Mais si la pénurie de jambon ne guette pas, c’est que les organisateurs semblent leur préférer des lots moins périssables et peut-être plus alléchants: les bons d’achat. Arrivés en masse en avril 2022 et durant la période d’interdiction des lots en cash qui a suivi, ces derniers ont aujourd’hui les faveurs des organisateurs, à qui ils permettent d’échapper aux contraintes liées à l’application de la loi fédérale sur les jeux d’argent.

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