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Automobile. Le groupe Volkswagen précise ses plans pour redresser la marque VW

Le groupe automobile Volkswagen a précisé ses projets de restructuration pour sa marque principale, VW, avec des réductions de salaires et fermetures d'usine en vue d'économiser 4 milliards d'euros (3,8 milliards de francs), rapporte lundi la presse allemande.

VW va entamer mercredi le deuxième round de négociation sur un nouvel accord collectif "maison" avec le syndicat IG Metall. (EPA/ANDY RAIN)KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN

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ATS, AWP et AFP

Aujourd’hui à 10:46, mis à jour à 11:02

Temps de lecture : 2 min

Cette liste discutée au sein de la direction de VW inclurait notamment une réduction salariale de 10%, ainsi que des gels de salaires pour les années 2025 et 2026, selon le quotidien économique Handelsblatt, qui s'appuie sur plusieurs sources internes au groupe.

Ces fuites interviennent alors que le comité d'entreprise, sous la houlette de sa présidente Daniela Cavallo, organise simultanément lundi des réunions d'information dans toutes les usines VW en Allemagne.

D'après le Handelsblatt, la direction voudrait aussi réduire les primes réservées à la plus haute tranche des salaires ainsi que les bonus liés aux anniversaires d'ancienneté.

En outre, plusieurs scénarios de fermeture de sites VW en Allemagne seraient envisagés, sans plus de détail à ce stade.

Le géant automobile, qui compte 120.000 salariés en Allemagne, a provoqué une onde de choc début septembre en annonçant son projet de fermer des usines en Allemagne et de procéder à de possibles licenciements, abrogeant dans la foulée l'accord sur la garantie de l'emploi en vigueur depuis trente ans pour les salariés allemands.

Les représentants des salariés, qui disposent d'un pouvoir de co-décision sur la stratégie de l'entreprise, se sont engagés à combattre ces plans.

VW va entamer mercredi le deuxième round de négociation sur un nouvel accord collectif "maison" avec le syndicat IG Metall.

Le syndicat réclame une augmentation de salaire de 7% et une meilleure rémunération pour les apprentis, des revendications qui restent très éloignées des vues de la direction.

Des grèves sont possibles chez le premier employeur industriel d'Allemagne après la période de dialogue social obligatoire, soit à partir de décembre.