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Ukraine. L'Australie envisage une mission de maintien de la paix en Ukraine

L'Australie pourrait envisager de prendre part à une mission de maintien de la paix en Ukraine en cas de trêve, a indiqué dimanche son premier ministre Anthony Albanese. Mais il est encore trop tôt pour un déploiement des forces armées australiennes, a-t-il ajouté.

L'armée ukrainienne est à la peine ces derniers mois face aux assauts répétés des troupes russes (archives).KEYSTONE/EPA/Press service of the 93rd Separate Mechanized Brigade

ATS
AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 02:02, mis à jour à 02:12

Temps de lecture : 1 min

Français et Britanniques travaillent sur ce que pourrait être, en cas de cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine, une force européenne avec pour objectif d'empêcher les attaques russes contre les villes, les ports et les infrastructures ukrainiennes, ont révélé la semaine passée plusieurs journaux britanniques.

"J'ai exprimé clairement, publiquement et à plusieurs reprises, que nous pourrions envisager de participer à toute mission de maintien de la paix en Ukraine", a assuré le chef de gouvernement australien Anthony Albanese après un entretien samedi avec son homologue britannique Keir Starmer.

"Nos deux nations sont très claires quant à leur soutien à l'Ukraine", a-t-il martelé, assurant néanmoins "qu'il était encore trop tôt" pour discuter d'un déploiement des forces australiennes.

Réunion mardi à Paris

"On ne peut pas avoir de mission de maintien de la paix sans avoir la paix", a-t-il pointé, alors que le président américain Donald Trump tente d'imposer un accord de paix entre Kiev et Moscou. De nombreuses questions entourent cette éventuelle force d'observation d'un cessez-le-feu.

L'Australie a annoncé qu'elle enverra un haut représentant à la réunion des chefs d'état-major des pays européens prêts à garantir une future paix en Ukraine qui se réuniront mardi à Paris en présence du président français Emmanuel Macron.

L'Ukraine se trouve en difficulté sur le front et est critiquée par le président américain Donald Trump, dont le pays a gelé cette semaine l'aide militaire et le partage de renseignements qu'il lui apportait.

En réponse, les pays européens se sont empressés de renforcer leur soutien à l'Ukraine. Le Royaume-Uni s'est dit "prête à envisager un engagement de [ses] forces au sol aux côtés d'autres si un accord de paix durable est conclu" et sous réserve "d'une garantie de sécurité des Etats-Unis", a déclaré le premier ministre britannique Keir Starmer.

La France, qui avait secoué ses partenaires européens il y a un an en n'excluant pas l'envoi de troupes occidentales en Ukraine, s'est également montrée ouverte à cette éventualité.