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Proche-Orient. Frappe sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel à évacuer

Une nouvelle frappe aérienne a visé samedi la banlieue sud de Beyrouth, après un appel de l'armée israélienne à évacuer un quartier de ce bastion du Hezbollah, selon des images de l'AFPTV.

La banlieue sud de Beyrouth a à nouveau été touchée par des frappes israéliennes samedi.KEYSTONE/AP/Bilal Hussein

ATS
AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 09:00, mis à jour à 11:08

Temps de lecture : 2 min

Trois frappes ont touché le secteur, provoquant à trois reprises des volutes de fumée au-dessus des immeubles de la banlieue, selon les images de l'AFPTV.

Depuis mardi, l'armée israélienne a enchaîné, de jour, plusieurs séries de bombardements contre les quartiers de la banlieue sud, vidée en grande partie de ses habitants.

Peu avant les raids de samedi matin, un porte-parole en langue arabe de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a publié sur le réseau social X un appel à évacuer adressé aux habitants du quartier de Haret Hreik, assurant qu'ils se trouvaient "à proximité d'infrastructures et d'intérêts du Hezbollah".

L'agence nationale d'information libanaise (Ani) a confirmé trois raids menés par "l'ennemi", dont un près de la municipalité de Haret Hreik. "La première frappe sur Haret Hreik a détruit des bâtiments et provoqué des dommages dans les environs", a-t-elle précisé.

La banlieue sud, un des fiefs du mouvement islamiste Hezbollah visé depuis plusieurs semaines par l'armée israélienne, a été largement vidée de ses habitants, mais dans la journée certains reviennent inspecter leurs maisons ou leurs commerces.

Le Hezbollah revendique deux attaques

Dans le sud du Liban, des frappes israéliennes avaient été menées dans la nuit et tôt samedi sur plusieurs villages, notamment dans la région de Bint Jbeil, selon l'Ani.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Hezbollah a de son côté revendiqué deux attaques de roquettes menées contre la caserne de Ramim, qui abrite le QG d'un bataillon d'infanterie, près de la frontière dans le nord d'Israël.

L'armée israélienne a lancé le 23 septembre une intense campagne de bombardements au Liban, et déclenché le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du pays.

Elle dit vouloir neutraliser le Hezbollah pour permettre le retour des habitants du nord d'Israël, déplacés par plus d'un an de tirs de projectiles sur son sol. Le mouvement libanais a lancé le 8 octobre 2023 un "front de soutien" au Hamas, au lendemain du déclenchement de la guerre à Gaza, après l'attaque sans précédent le 7 octobre du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.