9 janvier 2017 à 05:00
Lors de la dernière session 2016 des Chambres fédérales, le parlement a élu M. Jürg Stahl (udc, ZH) président 2017 du Conseil national et M. Ivo Bischofberger (pdc, AI) président 2017 du Conseil des Etats.
En consultant le site du parlement, nous constatons qu’ils sont tous les deux membres du Groupe d’assurances Mutuel. Le premier comme membre de la direction et le second siège au sein du comité consultatif en lien avec la réflexion sur la santé. Pour rappel, de nombreux parlementaires, ainsi que d’anciens députés, «honorent» de leur présence les comités des nombreuses compagnies d’assurance-maladie.
Lorsqu’il s’agira de repourvoir les présidences, il serait judicieux, pour les années à venir, que les députés prennent en considération les différents engagements des parlementaires dans les conseils d’administration. Ceci, pour éviter un «lobbying» fort dommageable auprès de nos institutions, particulièrement en ce qui concerne l’assurance-maladie.
Dès lors, faut-il s’étonner de l’augmentation constante de nos primes, les assureurs-maladie ayant une influence beaucoup trop importante auprès de nos élus? Faut-il s’étonner si de plus en plus de citoyens, jeunes et moins jeunes, ne peuvent tout simplement plus assumer le financement de leurs primes d’assurances?
Si nos autorités ne luttent pas efficacement contre le pouvoir des caisses-maladie, faut-il s’étonner de voir nos primes annuelles s’envoler et la pression fiscale s’accroître tout particulièrement pour la classe dite moyenne?
Marcel Aguet,
Bulle
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