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Etats-Unis. Ex-patronne du catch confirmée à la tête de l'éducation américaine

Le Sénat américain a approuvé lundi la nomination de Linda McMahon, ex-patronne de la principale entreprise de catch aux Etats-Unis, à la tête du ministère de l'éducation. Le président américain Donald Trump a martelé vouloir le démanteler.

Linda McMahon est une donatrice importante du parti républicain et a apporté dès 2016 un soutien financier à la candidature de Donald Trump (archives).KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO

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AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 01:09, mis à jour à 01:18

Temps de lecture : 2 min

Dans un Sénat dominé par les républicains, la nomination de cette femme d'affaires de 76 ans a reçu 51 voix en sa faveur, contre 45, soit l'ensemble des sénateurs démocrates présents.

Lors de sa campagne électorale de 2024, Donald Trump avait promis de supprimer le ministère fédéral de l'éducation et que ses attributions seraient renvoyées aux différents Etats américains. De retour à la Maison-Blanche, il a récemment appelé Linda McMahon à "se mettre elle-même au chômage".

Ancienne patronne de la principale ligue de catch aux Etats-Unis, la WWE, Linda McMahon avait déjà été ministre lors du premier mandat de Donald Trump, alors chargée des petites entreprises.

Déjà ministre

Lors de son audition le 13 février devant une commission du Sénat, elle avait affirmé que les "maux" des Etats-Unis en matière éducative avaient pour cause "la consolidation excessive des pouvoirs". "Alors quel est le remède?", a-t-elle lancé, "financer la liberté éducative, pas l'Etat" et "écouter les parents, pas les politiciens".

L'Etat fédéral joue un rôle limité dans le financement de l'éducation aux Etats-Unis. Selon le syndicat NEA, environ 13% du financement des écoles primaires et secondaires proviennent des coffres fédéraux, le reste étant financé au niveau des Etats et des communautés locales.

Mais les subventions fédérales sont inestimables pour les écoles destinées aux familles à faibles revenus et aux élèves ayant des troubles de l'apprentissage.

La suppression potentielle du ministère de l'éducation suscite la colère d'élus démocrates, de syndicats d'enseignants et de nombreux parents qui y voient une attaque inédite contre l'enseignement public.