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Migration. Entrées irrégulières dans l'UE l'an dernier au plus bas depuis 2021

Le nombre d'entrées irrégulières dans l'Union européenne enregistrées en 2024 est tombé à son plus bas niveau depuis 2021, a déclaré mardi l'Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex.

Les entrées irrégulières dans l'UE n'ont jamais été aussi basses depuis 2021.KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER

ATS
AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 09:59, mis à jour à 10:31

Temps de lecture : 1 min

"Les nouvelles données préliminaires de Frontex révèlent une baisse significative de 38% des franchissements irréguliers des frontières de l'UE en 2024, atteignant le niveau le plus bas depuis 2021, lorsque la migration était encore touchée par la pandémie de Covid", a déclaré Frontex dans un communiqué.

Sur l'ensemble de l'année dernière, il y a eu 239'000 entrées irrégulières, selon les chiffres préliminaires.

Pour Frontex, cette baisse est due à une coopération accrue entre l'Union européenne et les pays d'origine des migrants pour lutter contre les réseaux de passeurs. L'agence européenne constate la plus forte diminution dans les Balkans occidentaux (-78%) et en Méditerranée centrale (-59%). Cette dernière région concerne les traversées illégales depuis, par exemple, la Libye et la Tunisie vers la Grèce et l'Italie.

Hausse ailleurs

Sur un certain nombre d'autres itinéraires, Frontex constate en revanche une augmentation de l'immigration clandestine. Le long des frontières avec l'Ukraine et la Biélorussie, elle enregistre ainsi une multiplication par trois. Aux îles Canaries, le nombre d'immigrés clandestins a augmenté de 18% pour atteindre près de 47'000. Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis que Frontex a commencé à suivre les franchissements illégaux des frontières en 2009.

Plus de 69'000 migrants, principalement originaires de Syrie, d'Afghanistan et d'Egypte, sont entrés dans l'UE par la route de la Méditerranée orientale l'année dernière. Cela représente une augmentation de 14%.