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Économie

Smood aux Prud’hommes


12 mai 2022 à 04:01

Livraison de repas » Deux salariés de la société de livraison de repas Smood et deux salariés de Simple Pay, l’entreprise de services qui collabore étroitement avec Smood, ont saisi, hier, le tribunal des Prud’hommes. Ces livreurs veulent récupérer des heures de travail et des frais professionnels qui, estiment-ils, ne leur ont pas été payés. Leurs prétentions cumulées se montent à environ 125 000 francs, indique le syndicat Unia, qui les défend.

Les demandes devant les Prud’hommes ont été déposées à Genève, à Vevey, à Neuchâtel et à Sion. D’autres requêtes, émanant d’autres livreurs, doivent suivre prochainement. Le syndicat Unia espère que ces procédures amèneront les deux sociétés concernées à corriger «enfin leurs conditions de travail inacceptables».

Chez Smood, le salaire minimum est bien versé (un peu plus de 23 francs de l’heure à Genève), mais l’entreprise rogne sur les frais professionnels, comme les indemnités dues aux livreurs qui utilisent leur voiture ou les majorations pour le travail de nuit, explique Roman Künzler, le responsable logistique et transport d’Unia.

ATS

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