Conjoncture. Perspectives positives pour l'économie suisse
Les perspectives à court terme pour la conjoncture helvétique sont bonnes, selon les analystes interrogés dans le cadre de la publication de l'indicateur UBS-CFA.
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ATS et AWP
29 janvier 2025 à 10:46, mis à jour à 10:58
L'indicateur UBS-CFA s'est inscrit en positif à 17,7 points en janvier, contre -20,0 points le mois dernier, indique mercredi l'enquête. Il s'agit de la plus forte hausse depuis avril 2020. En décembre, moins de 15% des personnes interrogées optaient pour une amélioration au cours du premier semestre 2025.
Les analystes sont moins nombreux à envisager une baisse des taux à court terme, en particulier aux États-Unis. Selon eux, il est peu probable que l'économie américaine s'améliore encore au cours des six prochains mois.
Concernant le taux de change entre le dollar et le franc, les analystes n'ont plus de position claire. "Malgré le ralentissement du rythme d'assouplissement des banques centrales, la toile de fond des actions est de plus en plus favorable dans toutes les régions, ce qui soutient des perspectives optimistes en ce début d'année."
L'économie suisse devrait croître à un rythme légèrement plus lent en 2025 par rapport à leurs prévisions d'octobre. Mais, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait s'accélérer en 2026. Plus de la moitié des analystes prévoient qu'elle dépassera 1,5%.
L'inflation resterait inférieure à 1% en 2025 et 2026 pour respectivement 73% et 60% des participants, expose l'étude. En moyenne à 0,8% puis 0,9%, elle serait en deçà de la fourchette cible de la Banque nationale suisse (BNS), qui se situe entre 0,0% et 2,0%. Outre-Atlantique, l'inflation américaine se stabiliserait à son niveau actuel.
Enfin, une menace plane sur les marchés financiers pour une majorité des analystes, rapporte un communiqué en citant la hausse des rendements des obligations d'État et une éventuelle bulle de l'intelligence artificielle. D'autre part, rares sont ceux qui prédisent un choc des prix de l'énergie, une forte volatilité des devises ou un taux directeur négatif en Suisse comme principaux risques en 2025.