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Économie

Guerre. La fondation Digger se développe pour faire face aux besoins de déminage qui explosent

En 2024, l’institution bernoise de déminage se dépasse. Les effectifs et la production vont décupler à son siège de Tavannes. Explications.

Digger fait face à une pénurie de professionnels qualifiés dans la région bernoise.Keystone

Maeva Pleines

Maeva Pleines

17 avril 2024 à 15:40

Temps de lecture : 4 min

Avec la multiplication des conflits dans le monde, les besoins en déminage explosent. En un quart de siècle d’existence, la fondation Digger n’a ainsi jamais connu une si grande demande de machines de déminage. «En temps normal, il s’en vend une dizaine par année dans le monde, tous fabricants confondus. Rien qu’en 2023, l’Ukraine s’en est procuré près d’une centaine», relève Frédéric Guerne, directeur de la fondation. L’entreprise à but non lucratif basée à Tavannes (BE) comptait même développer une ligne de production directement dans le pays en guerre. «Nous avons travaillé sur la proposition pendant un an et demi. En vain», déplore Frédéric Guerne.


  • Le Journal du Jura