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Économie

Automobile. Allemagne: les consommateurs moins pessimistes

Le moral des consommateurs en Allemagne devrait continuer de se redresser en novembre mais reste à un niveau faible, alors que le pays pourrait de nouveau finir l'année en récession, selon le baromètre GfK publié mardi.

Les consommateurs allemands sont pour le troisième mois d'affilée un peu plus pessimistes concernant l'évolution économique au cours des douze prochains mois, selon le GfK.KEYSTONE/AP/MARKUS SCHREIBER

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ATS, AWP et AFP

29 octobre 2024 à 11:58, mis à jour à 12:18

Temps de lecture : 2 min

L'institut prévoit un indice à -18,3 points en novembre, en hausse de 2,7 point par rapport au mois d'octobre, révisé à -21,0 points, selon le communiqué.

C'est le niveau le plus élevé depuis avril 2022, après le début de la guerre en Ukraine, mais malgré cette hausse, "le niveau du climat de consommation reste extrêmement bas", observe Rolf Bürkl, expert du GfK.

"L'inquiétude causée par les crises, les guerres et l'augmentation des prix est encore très présente et empêche que des facteurs positifs, comme des augmentations de revenus réels, aient un impact complet", explique-t-il.

Les nouvelles sur les augmentations des faillites d'entreprises, des plans de réduction d'effectifs, à l'instar de ceux qui se profilent chez Volkswagen, ou des délocalisations "freinent également une reprise plus marquée de la confiance des consommateurs", ajoute-t-il.

Dans le même temps, la tendance négative des attentes économiques se poursuit.

Les consommateurs allemands sont pour le troisième mois d'affilée un peu plus pessimistes concernant l'évolution économique au cours des douze prochains mois, selon le GfK.

Le gouvernement fédéral a révisé en octobre à la baisse sa prévision de croissance économique pour cette année, tablant désormais sur une contraction de 0,2 % du produit intérieur brut, après le recul de -0,3% déjà subi en 2023.

Les attentes de revenus des consommateurs continuent cependant de croître, soutenues par la baisse des taux d'inflation et l'augmentation des salaires.

Mais la propension à acheter reste faible, en raison des craintes d'une hausse du chômage et des faillites d'entreprises, conclut le GfK.