Critique. Sur la scène de Nuithonie, la rage et la fête
Salomé Coquoz et Rita Moreira jouent Grimhilde, un manifeste bouillonnant sur le rôle et les représentations des femmes. A voir encore jusqu’à dimanche.
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Aujourd’hui à 12:10
Temps de lecture : 3 min
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Pour une entrée en théâtre, c’est un manifeste! La première création professionnelle de Salomé Coquoz et Rita Moreira affiche la colère, sinon la rage, en étendard. Mais Grimhilde, qui parle en fait beaucoup de Blanche-Neige, a le sens de la nuance: c’est aussi un pied de nez, de l’humour explosif, une folle traversée de culture pop. On ne saurait résumer les incises, les ruptures de ton et les bulles poétiques sans réduire la portée d’une pièce bouillonnante qui embrasse – presque un peu trop – large.