Scènes » Deux poupées. L’une est ballerine, de papier; l’autre est soldat, de plomb, unijambiste. Délicatesse et résilience sont ici réunies pour le meilleur et pour le pire. Le pire, c’est le hasard. Le petit garçon qui possède ces deux poupées les a oubliées un soir sur le rebord de sa fenêtre. Un moment d’intimité, et les voilà amoureuses. Mais comme tous les bonheurs, celui-ci ne dure qu’un instant, car un coup de vent emporte les deux personnages. La ballerine s’envole vers le ciel, tandis que le soldat chute sur le pavé, se retrouve sur un bateau, traverse un canal qui l’emmène vers l’enfer des égouts. Le meilleur, c’est la lumière. Elle viendra, car l’amour ne périt pas.
La trame de ce conte pour jeune public est signée Hans Christian Andersen. L’auteur dramatique allemand Roland Schimmelpfennig «recycle» cette histoire pour en donner une version théâtrale, Le soldat et la ballerine, que Robert Sandoz crée le 22 juillet à Avignon, dans le IN du plus grand festival de théâtre d’Europe.