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Scènes

Théâtres. Le coût de la diversité

Une étude de la Commission romande de diffusion des spectacles parle de «surchauffe» de la scène des arts vivants. Un mot qui choque les acteurs culturels mais qui soulève des questions importantes


 Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

14 juillet 2022 à 19:04

Temps de lecture : 1 min

Politique culturelle » Le mot «surchauffe» est imprimé noir sur blanc. Dans l’étude publiée par la Commission romande de diffusion des spectacles (Corodis), Le système des arts de la scène en Suisse romande, le diagnostic est fort. Pour les acteurs culturels, il est malheureux et pose davantage de questions qu’il ne résout de problèmes. «Nous trouvons que cette étude est d’une grande violence», défend Jacqueline Corpataux, présidente de la Faîtière fribourgeoise des arts vivants.

Car même si Philippe Trinchan, qui est à la fois président de la Corodis et chef du Service de la culture de l’Etat de Fribourg, insiste pour parler de «surchauffe» et non de «surproduction», les artistes se sentent touchés dans le fondement même de leur existence, qui est la diversité des approches, des démarches, des styles. Jacqueline Corpataux pointe notamment la «responsabilité» des salles vis-à-vis des créateurs. «L’analyse donne l’impression qu’on joue les théâtres contre les acteurs culturels. Il ne faut pas nous opposer, nous avons besoin les uns des autres», réagit la présidente de la Faîtière fribourgeoise des arts vivants.

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