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Rock Oz’Arènes. Status Quo, éternellement boogie!

L’insubmersible formation anglaise ouvrira en fanfare mercredi le festival Rock Oz’Arènes


Jean-Philippe Bernard

Jean-Philippe Bernard

3 août 2022 à 15:25

Avenches » Imaginons que cette histoire soit adaptée au cinéma. Sous la forme d’un long-métrage du genre biopic. Bien sûr, pour cela, il faut espérer que la production bénéficie d’un budget important, un de ceux qu’on réserve aux films en costumes. Pour évoquer le destin de Status Quo, l’institution boogie-rock britannique qui sera chargée d’ouvrir l’édition 2022 de Rock Oz’Arènes mercredi prochain, il faut remonter dans le temps, récréer une époque à jamais révolue. Rien d’impossible.

On tient même le prologue: la caméra, lancée sur de bons rails, pénètre sans hésitation au cœur d’un brouillard opaque. Peu à peu, on distingue toutefois des silhouettes. Floues, nombreuses. Ces silhouettes sont celles des fans du Quo, comme on dit à l’époque. Des filles et des garçons qui se gèlent dans leurs vestes en jeans ou dans leurs manteaux afghans élimés. L’automne à Glasgow n’a rien de romantique. Ce soir, ça caille méchamment mais dans l’air chargé d’effluves de cannabis, personne ne s’en soucie: dans quelques minutes, Status Quo va jouer sur la scène de l’Apollo, une salle d’une capacité de 3500 personnes, le premier des trois concerts programmés du 27 au 29 octobre 1976.

Inutile de chercher un billet: il n’y en a plus à vendre et les fans du groupe ne sont pas du genre à céder un sésame, même au quadruple de sa valeur. Cette nuit du 27, l’Apollo s’embrase lorsque, au milieu d’un nuage de fumée verdâtre, un road manager au timbre rocailleux annonce fièrement le groupe de rock’n’roll le plus énorme du Royaume et prie la foule d’accueillir comme il se doit les magnifiques Status Quo. Lorsque le quatuor entame son set avec le triptyque hard Junior’s Wailing, Backwater et Just Take Me, certains se demandent si les murs vont résister longtemps…

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