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Musique

Francomanias. Pierre de Maere, l’envoûtant chant de l’ange

Sur la scène de l’Hôtel de Ville de Bulle jeudi soir, le chanteur belge a révélé sa dimension de phénomène scénique. Notre critique.

Drôle, touchant, solaire, le jeune prince magnétique n’a pas fait semblant jeudi soir, sur la scène des Francos.
Maude Gyger

Jean-Philippe Bernard

Jean-Philippe Bernard

30 août 2024 à 14:37

Temps de lecture : 3 min

Une douce brise vient nous caresser l’échine au moment où l’on se faufile dans les rues de Bulle. L’effet, gentiment énergisant, revigore nos pensées figées dans la torpeur estivale. Ce soir, on va voir et entendre un gars qui rêve, dans un futur proche, d’épouser un ange avant de folâtrer dans les nuages. Ça n’arrive pas souvent et c’est plutôt intrigant. Pierre de Maere, donc, va se produire à l’Hôtel de Ville, scène qui a vu défiler bien des pointures. L’artiste belge de 23 ans est l’une des têtes d’affiche d’une édition des Francomanias fruit du travail d’une équipe de programmation passionnée et pertinente.