Maxime Lambert. «Le cor, c’est l’âme de l’orchestre»

Rencontre » Il se trouve à un moment charnière. Maxime Lambert vient juste de réussir son master à l’HEMU avec spécialisation de musicien d’orchestre et s’apprête à prendre le temps de préparer, pendant un an, des concours en Europe, pour intégrer un poste de corniste. Prendre le temps, façon de parler. Au moment de l’interview, en attendant un concerto en tant que soliste mercredi prochain, aux côtés de l’Orchestre de chambre fribourgeois dans le cadre des Murten Classics, le corniste fribourgeois, valises en main, partait pour une semaine de stage en Suisse alémanique, avec son professeur de l’HEMU, Olivier Darbellay.

Maxime Lambert vient aussi de passer une année au sein de l’Orchestre symphonique de Bienne-Soleure, sous la direction de Kaspar Zehnder. Il doit suivre bientôt un stage d’orchestre en Allemagne. En parallèle, il continue de prendre des cours près de Florence, auprès de Luca Benucci. «Cela fait trois ans que je travaille avec lui», raconte l’interprète fribourgeois. Mais il a atteint l’âge limite (25 ans) pour rester actif au sein de l’Orchestre suisse des jeunes, dont il aime autant l’ambiance que l’exigence des programmes. Et pour l’instant il reste fidèle à ses origines et restant engagé dans le milieu amateur au sein de l’harmonie payernoise L’Avenir (très irrégulièrement, il le reconnaît) et, comme directeur, à la tête de L’Avenir du Bas-Vully.