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Musique

Eva Slongo s’improvise classique dans un nouveau disque

Comme un retour aux sources, la violoniste jazz porte son Souffle en ouverture de Swing in the Wind

Violoniste et chanteuse, la Fribourgeoise s’adonne au métissage, conviant en son violon Stéphane Grappelli et Beethoven…

 Thierry Raboud

Thierry Raboud

13 juillet 2022 à 15:14

Temps de lecture : 1 min

Estavayer-le-Lac » On la croyait encore dans les caves parisiennes, où la nuit se fait manouche, où son violon s’est fait un nom. Mais l’archet d’Eva Slongo ne cesse de s’improviser des horizons. Désormais installée en Espagne, d’où elle creuse de nouveaux sillons, la musicienne fribourgeoise explore le souvenir de ses premières amours classiques dans un nouveau disque, Souffle, qu’elle présentera ce jeudi en ouverture du dernier festival Swing in the Wind, à Estavayer-le-Lac (lire ci-dessous).

Un vent séculaire, portant l’écho de Satie, Beethoven et Fauré, que l’ancienne élève de Didier Lockwood convie en son quartet cosmopolite. Avec la complicité du pianiste Giovanni Mirabassi, du contrebassiste François Moutin et du batteur Lukmil Perez, elle fait souffler dans les vestiges symphoniques un esprit frondeur, attise des délicatesses de sa voix d’alto, réconcilie les esthétiques en arpèges voyageurs. Elle remonte à la source, croisant en chemin quelques hérauts du crossover, mais débouche sur un estuaire, large comme le jazz. Interview.

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