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Musique

Critique. Carmen brandit la liberté en étendard

La nouvelle production de l’Opéra des champs, Carmen de Bizet, est à l’affiche à la Salle CO2 de La Tour-de-Trême.

Les chœurs campent des scènes de foule particulièrement vivantes. A gauche, Don José (Pierre Arpin) est sous le charme de Carmen (Carine Séchaye, au centre), qui fait tourner la tête des hommes, ici le lieutenant Zuniga (Aslam Safla).Antoine Vullioud

Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

1 novembre 2024 à 18:00

Temps de lecture : 4 min

Dans l’échelle de valeurs de ce monde-là, l’époque romantique, l’amour fou se termine par la mort et est une affaire de possession. Carmen a beau s’élever debout contre cette vision – telle La Liberté de Géricault, son indépendance en étendard –, elle finira par le payer très cher. Sur le plateau de la Salle CO2, à La Tour-de-Trême, dans la nouvelle production de l’Opéra des champs, Carmen de Bizet soulève des sentiments forts mais contradictoires.


  • Carmen de Bizet, à voir à la Salle CO2 de La Tour-de-Trême, samedi soir à 20 h, puis les 8 et 10 novembre.