Arpentant les lisières que dessinent les marées sur le sable, le photographe Didier Jordan s’accompagne du poète Marcel Burger pour publier un très beau livre, qui parvient à saisir en noir et blanc l’éblouissement de ce paysage toujours recommencé.
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30 septembre 2024 à 11:46, mis à jour à 14:34
Des lignes de lumière sur le sable humide. La marée moire ses ondulations, pinceau trempé dans le ressac de la mer puis étalé sur cette lisière provisoire de l’eau et de la terre. C’est un paysage infini qu’a saisi Didier Jordan sur les plages de la Costa Dorada, en Espagne. Né à Fribourg, établi à Genève, le photographe publie avec le poète Marcel Burger un livre comme une cartographie sensible de cet Entre deux eaux, à l’orée de l’estran où les vagues interminablement s’achèvent.
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