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Premier roman. Léna Furlan écrit comme on hurlerait sans bruit

La Lausannoise fait une belle entrée en littérature avec ce roman elliptique, tout en colères et suggestions.


Geneviève Bridel

Geneviève Bridel

Aujourd’hui à 00:00

Temps de lecture : 1 min

Pas une phrase superflue dans Le printemps peut-être. Avec ce premier roman, la Lausannoise Léna Furlan révèle un vrai talent suggestif: au lecteur de deviner les liens entre les événements et les secrets bien gardés, les états d’âme et les regards éloquents. Il y suit Ada, jeune femme en pause entre un bachelor «pas convaincant et un master indéterminé», qui s’octroie une année sabbatique pour écrire et réfléchir. En brèves notations, l’autrice décrit cette parenthèse dans la vie citadine d’Ada, ses sorties, les pique-niques au bord du lac, son attachement à sa sœur Anna et, en filigrane, une relation toxique avec un homme jamais nommé.


  • Léna Furlan, Le printemps peut-être, Ed. Slatkine, 160 pp.

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