Premier roman. De la défonce à la lucidité, ou comment devenir adulte
Mathilde Henzelin signe avec La Saison des bêtises un petit manuel du parfait marathonien de la teuf, où affleure, peu à peu, la quête de sens d’une génération perdue dans l’époque.
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Aujourd’hui à 10:00
Temps de lecture : 1 min
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Grandir a toujours un petit air de lendemain d’hier. Sentiment exacerbé dans ce premier roman de Mathilde Henzelin, qui commence comme une ode à la défonce dans la moiteur hallucinée des nuits berlinoises (25 ans) et s’achève dans la grande piscine froide et rationnelle de l’âge adulte (30 ans). Danser d’abord, penser ensuite, jusqu’au vertige existentiel.