Bande dessinée. Au «Far East» aussi, on attaque des trains et la vie ne tient qu’à un fil
Thomas Gosselin signe, chez Atrabile, Vous oubliez votre cheval. Le dessin y est tout en détail et l’intrigue bien barrée.
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Se plonger dans Vous oubliez votre cheval, c’est incontestablement s’immerger dans un univers parfaitement singulier, quelque part à l’est de l’Europe, à la fin du XIXe siècle (où les problématiques ne sont guère différentes de celles qui nous occupent aujourd’hui). C’est évoluer dans des palettes chromatiques resserrées – deux, trois couleurs par planche en plus du noir et du blanc, variant en fonction du développement de l’intrigue. C’est savourer des découpages audacieux et un texte enlevé, flirtant avec la philosophie et l’absurde.
Thomas Gosselin, Vous oubliez votre cheval, Atrabile, 56 pp.