Poésie. David Bosc tient les clés du palais en flammes
Sa prose tendait vers le lyrisme au point que l’on ne s’étonne pas de voir ce Lausannois du Midi s’adonner au poème dans ce premier recueil très pictural, L’incendie de l’Alcazar.
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Sébastien Agnetti/OFC
23 août 2024 à 00:00
Temps de lecture : 2 min
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«Ils retournèrent dans leur pays par un autre chemin.» Dans cette phrase de l’évangéliste relatant la fuite en Egypte de la Sainte Famille, David Bosc – l’attribuant à Jean plutôt qu’à Matthieu – voit une «définition possible de la poésie». C’est que le romancier, lui aussi, s’en retourne en sa terre d’élection par de nouvelles voies: celles inopinées du poème.
David Bosc, L’incendie de l’Alcazar, Ed. Héros-Limite, 128 pp.
L’auteur présentera son recueil au Livre sur les quais de Morges le week-end prochain.