Essai. Ce que les masques mortuaires disent des vivants qui les contemplent
Dans un livre rythmé comme une enquête, qu’il présentera le 13 mars à Fribourg, Thomas Hunkeler retrace l’histoire du masque mortuaire du philosophe Hegel. Où se lit, en creux, notre rapport à la finitude.
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Aujourd’hui à 14:21
Ils sont tous là, figés dans une immortalité de cire, Jeanne d’Arc et Jean-Paul II, David Bowie et Neil Armstrong. Chez Madame Tussauds, à Londres et dans le monde entier, passent les millions de visiteurs, fascinés par la vie qui perdure sur le visage des morts célèbres. Une attraction touristique qui, à la croisée de la pop culture et de la fétichisation de l’Histoire, est probablement l’une des seules rémanences contemporaines d’un phénomène qui a véritablement obsédé les deux siècles passés: le masque mortuaire.
Thomas Hunkeler, Le masque de Hegel, Ed. Seuil, 132 pp. Rencontre avec l’auteur, menée par Emmanuel Alloa, jeudi 13 mars, 18 h 30, librairie Albert le Grand, Fribourg.