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Littérature. Bonnie et Clyde au temps de Giscard

Le tragicomique Dimitri Kantcheloff, à qui l’on devait déjà l’excellent Vie et mort de Vernon Sullivan, revient avec ce roman gouailleur et libertaire.


Daniel Fattore

Daniel Fattore

25 janvier 2025 à 09:00

Temps de lecture : 1 min

Il pleut sur Lyon, et Victor, ex-représentant en parapluies, n’a que les bars pour se mettre à l’abri. C’est dans ces lieux que sa vie de Français moyen de l’ère giscardienne change. Il y rencontre Corine, l’anarchiste qui le fera lire La Société du spectacle de Guy Debord en une nuit avant de l’embarquer dans une folle série de rapines. C’est tout ça, Tout le monde garde son calme de Dimitri Kantcheloff. Ce romancier rend ainsi hommage au cinéma canaille français du XXe siècle. Même Les Tontons flingueurs? «Y en a», résonne ce roman, en écho avec plus d’une réplique culte.


  • Dimitri Kantcheloff, Tout le monde garde son calme, Ed. Finitude, 187 pp.