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Culture

Champignac. Guy Parmelin, «heureux d’accéder enfin au panthéon des phraseurs nébuleux»

Le hors-piste oratoire est un art exigeant, glorieux parfois. Il n’est pas un homme d’Etat sérieux qui n’ait rêvé d’intégrer le palmarès du Grand Prix du maire de Champignac!

Le conseiller fédéral, fier de recevoir le Champignac d’argent «après plus de 20 ans de disette confédérale sur ce prestigieux podium».
Keystone

Thierry Raboud

Thierry Raboud

Aujourd’hui à 15:31, mis à jour à 15:37

Temps de lecture : 4 min

Comme «il faut bien commencer par un début», foi de conseiller fédéral, rappelons que le premier Champignac d’or est revenu à notre Ogi national, en 1988, pour cette confession de galanterie mêlée de fatuité: «Je suis un type qui prend des décisions: ma femme va explorer le terrain, ensuite je me rends dans le magasin qu’elle m’a indiqué et en cinq minutes je conclus l’achat.» Mais on n’avait alors pas le temps de rigoler à Berne, alors le foôormidable politicien dépêcha un collaborateur à Lausanne pour recevoir en son nom la glorieuse statuette de plâtre.